Pour la quatrième année consécutive, le site d’informations FrenchWeb établit un panorama des entreprises de la Tech française: le FW500. L’enquête s’intéresse aux start-up, PME et grands groupes au travers de leurs potentiels, leurs performances (taux de croissance annuel du chiffre d’affaires sur les trois derniers exercices, effectifs…), et ce afin d’établir un classement des sociétés par rapport à leur dynamique de développement.
Éditeurs de logiciels, Télécoms, Santé, AgTech, e-Commerce, EdTech, Fintech ou encore RH, aucun secteur n’est absent de l’édition 2019 du FW500. C’est un vivier d’entreprises dont la croissance et la contribution à l’économie française sont de plus en plus significatives avec plus de 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 30 000 recrutements prévus en 2019.
Le FW500 intègre des sociétés très connues telles que OVH, Le Bon Coin et Webedia, le trio de tête de la tech française, mais également Veepee, Cdiscount, BlaBlaCar, Mano Mano, Doctolib, Vinci Energies… et des start-up plus petites dont quelques représentantes régionales ou implantées dans la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
– C’est le cas à la 135ème position de la start-up parisienne Click&Boat qui a élu domicile dans la cité phocéenne il y a huit mois et dont l’un des co-fondateurs, Jeremy Bismuth, est marseillais. Click&Boat se veut être le “Airbnb de la location de bateaux’’.
– A la 143ème place, nous trouvons Tequila Rapido, l’agence de communication digitale fondée à Nice et dirigée par Toufik Lerari. Avec 6M€ de chiffre d’affaires en 2018 (+17%), Tequila Rapido connaît une croissance florissante et peut se targuer de travailler pour des groupes français majeurs tels que Renault, Bouygues, Orange ou Carrefour.
– La fintech aixoise Linxo est à la 173ème place grâce à leur application gratuite et sécurisée qui révolutionne la gestion de son budget, son épargne et ses comptes… Plus de 2 800 000 personnes l’utilisent déjà en France.
– Pour la seconde année consécutive, Teach on Mars figure dans le palmarès FW500, à la 206ème position, soit une progression de deux places par rapport à 2018. L’entreprise de Sophia-Antipolis est leader européen du mobile learning à destination des entreprises.
– Autre habituée du FW500, la start-up niçoise 360&1 qui pointe à la 259e place. Créée il y a seulement 3 ans par Olivier Ricard, 360&1 développe et commercialise des solutions de web analytique, d’analyse de la performance digitale et d’automatisation des flux publicitaires à destination de l’industrie de l’hébergement et l’hôtellerie. La mission principale de la jeune pousse est de rendre aux hôtels leur indépendance économique face aux Online Travel Agencies (OTA), celles-ci détournant régulièrement leur trafic par l’utilisation de leur marque-hôtel, leurs ventes directes, leurs données clients et leur marge. 360&1 qui emploie 19 salariés a obtenu le Pass French Tech 2018/2019 (programme national d’accompagnement d’entreprises en hyper-croissance).
– Toujours à Nice et dans le même secteur, le marketing digital, Web2Roi se place au 262ème rang. Fondée en 2014 par Yves Vincent et Damien Bérenger, l’entreprise azuréenne propose un outil de web analytique simple d’utilisation et accessible financièrement pour optimiser les campagnes de web marketing des annoceurs. Une alternative à Google Analytics qui reste un outil complexe à manipuler, juge et partie. Pour répondre au besoin de ses clients, Web2Roi se décline par secteurs d’activités au travers de trois plateformes bien distinctes. Statshop pour les sites d’e-commerce, Travelstat à destination des hôteliers et Public Data au service des collectivités territoriales.
– Enfin à la 275ème position, nous trouvons la fintech marseillaise + Simple qui propose aux petites entreprises de 0 à 5 salariés un parcours digitalisé pour souscrire aux assurances nécessaires à leur activité professionnelle. La plate-forme repose sur un robot courtier capable, grâce à des algorithmes, d’analyser les besoins du client et d’aller chercher automatiquement les garanties adéquates. C’est aussi lui qui gère les polices d’assurance dans le temps. Pour commercialiser son offre, la start-up noue des partenariats avec des gros courtiers en assurance. Pour accélérer le développement de son robot-courtier, +Simple a réalisé en 2018 une levée de fonds de 10 millions d’euros.