Pierre Chatelain, co-président de la commission sport et esport de Medinsoft revient sur les enjeux du Mondial du Breaking qui va se dérouler au Palais des Sport de Marseille, le 29 avril prochain.
💬 Le Mondial du Breaking, un tel évènement n’est pas simple à organiser ?
💬 C’est un mélange inédit ?
Pour les joueurs amateurs, c’est une vraie opportunité de jouer avec des professionnels d’Izidream, une structure basée à Aix-en-Provence et une possibilité de monter en puissance. Le principe même de l’évènement est de permettre à des jeunes talents de se révéler aux yeux du grand public et de se lancer dans une carrière internationale.
💬 C’est un plus pour la Région Sud ?
Nous avons été identifié région pilote par le gouvernement afin d’établir une stratégie e-sport… Inscrite dans le giron de France Esports, une entité qui fonctionne à l’instar d’une fédération, nous avons créé une antenne France EsportsSud. Medinsoft y est impliqué notamment sur les sujets concernant les entreprises, la formation et l’emploi. Notre rôle est de discuter avec les collectivités pour favoriser un développement sain et pérenne de l’esport sur le territoire. Les premiers rendez vous sont programmés pour avancer sur une feuille de route. Avec l’objectif de faire un point d’étape début avril.
💬 Quels sont justement les atouts régionaux ?
En région Sud dans ce secteur du jeu vidéo, il existe déjà quelques studios, ce qui implique de l’activité, de l’emploi. De nouveaux métiers sont également en train d’émerger. A terme, les collectivités vont recruter dans ce secteur, comme dans le digital. Le esport est la croisée de support et du numérique c’est dire l’impact que va prendre ce secteur dans les années à venir. Ce n’est pas un hasard si Medinsoft a regroupé le sport et l’esport dans une même commission, ce sont des disciplines différentes mais leurs similitudes encouragent la création d’opportunités et de synergies…